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LE ROMAN SUSCITE L’ENTHOUSIASME DES LECTEURS
Avec une préface du médecin Paolo Gulisano et une postface du vaticaniste Marco Tosatti, ce livre — déjà traduit en anglais et en portugais — le roman « Le sceau de Léon » suscite l’enthousiasme des lecteurs : « impressionnant », « sublime », « d’une grande intensité spirituelle et narrative ». Orlando y dépeint un pontife austère, contemplatif, ferme dans la doctrine et libre de toute tentation médiatique : un pasteur qui enseigne par le Magistère et conduit l’Église avec rigueur, refusant les compromis et témoignant de la Vérité. Ce roman est aussi un manifeste spirituel : il rappelle le rôle essentiel de la liturgie et des sacrements, la centralité des âmes, la valeur polyvalente de la soutane, la condamnation de la franc-maçonnerie, la renaissance du latin, des séminaires et du sacerdoce, ainsi que la nécessité d’une Église qui annonce à nouveau le Christ sans craindre le jugement du monde. Un tel pape est-il possible aujourd’hui ? Ou bien l’avons-nous déjà avec le véritable pape Léon XIV ?
Léon XIV, comme les lecteurs le découvriront, est un pontife courageux, ferme dans la doctrine, mais aimable dans son style. Un pape qui fuit les modèles de vie sécularisés et les théologies à la mode, et qui se réfère plutôt à Augustin et à Thomas d’Aquin. Un pape qui ait bien présent à l’esprit les paroles du Christ : « vous êtes dans le monde, mais vous n’êtes pas du monde ». Orlando, plume vive et intéressante, qui avec ce roman fait ses débuts dans la fiction, nous offre un aperçu passionnant de l’Église d’aujourd’hui et de ce que pourrait être l’homme appelé à redresser la barque de Pierre. (P. Gulisano)
Le beau livre de Matteo Orlando offre de nombreuses clés précieuses pour notre réflexion. Nous pensons qu’il est utile d’en rappeler quelques-uns, qui sont des jalons sur un chemin de retour vers un Centre fondamental. « L’Église n’a pas peur du monde. Mais il ne s’y soumet pas. Le prêtre n’est pas un fonctionnaire. Il est signe du sacré, même dans son habillement. Celui qui ne comprend pas cela ne comprend pas la nature même du sacerdoce ». Et encore : « Le prêtre qui se déguise en laïc est un soldat qui jette son uniforme sur le champ de bataille. Comment guidera-t-il les âmes s’il est lui-même le premier à être confus parmi elles ? » Les âmes, leur réconfort, leur salut, l’aide pour retrouver un chemin qui a peut-être été perdu sont le leitmotiv de tout le livre ; et nous, plongés et dispersés dans la routine quotidienne de mille problèmes et pensées, devons vraiment être reconnaissants à l’auteur de nous le rappeler, de nous ramener à l’essentiel. Le cœur du sacerdoce est prendre soin des âmes. La longue période de temps qui nous sépare de la fin du Concile Vatican II a été marquée par une dérive théologique et doctrinale qui n’a jamais cessé et qui continue encore aujourd’hui. « Ce qui a été révélé ne peut être réformé. C’est transmis. Celui qui veut changer la doctrine, veut une autre Église. Et ce n’est pas le sien ». Tout catholique doit « se conformer pleinement au Magistère ordinaire et extraordinaire » de l’Église. Le mérite de Matteo est d’exposer de manière brève et captivante une série de vérités qui devraient être évidentes, mais qui malheureusement apparaissent déformées et mutilées par les filtres de la mentalité du monde, que l’Église devrait combattre. Le respect du sacré, tant dans l’ancienne que dans la nouvelle messe ; le fait que baisser la barre morale est une tromperie, et finalement ne crée pas de croyants, cela les perd et les damne. Les gens savent au fond de leur cœur ce qui est juste et ce qu’ils recherchent. Même s’ils pourraient initialement apprécier certaines réductions. Mais seul ce qui est difficile à atteindre a de la valeur. Et c’est là le message central de cette œuvre ; et le message que nous laisse Léon XIV (M. Tosatti)